En guise d'introduction

Il n'est pas inutile de rappeler que dans les années 1950, lors de la publication et de la distribution à grande échelle de ces séries de Bandes Dessinées qui allaient devenir mythiques (à savoir :Tintin, Spirou ...), il n'y avait encore qu'assez peu de photographies dans notre environnement quotidien - de plus majoritairement en noir et blanc.

On comprendra donc d'autant mieux que ces petites vignettes (bientôt en couleurs) aient tant plu aux enfants que nous étions. Surtout que nous étions habitués depuis le plus jeune âge à recevoir des petites images contre dix "bons-points" obtenus lorsque nous étions sages ou que nous travaillions bien en classe.

Nous découvrions là d'autres univers plus ou moins mystérieux - c'était bien avant que la télévision ne fasse entrer le monde dans nos salons.

Hergé nous embarquait sur les océans et nous perdait dans les déserts (cf. "Le Crabe aux pinces d'or" ou "Coke en stock") ; il nous emmenait au pays des Incas (cf. "Le Temple du Soleil") ou dans l'Himalaya (cf. "Tintin au Tibet") ; voire carrément sur la lune (cf. "Objectif Lune" ou "On a marché sur la Lune").

Franquin nous entrainait dans les forêts tropicales d'Amérique centrale ou du sud (cf. "Le Nid du Marsupilami"), ou en Afrique Noire (cf. "La Corne du Rhinocéros" ou "Le Gorille a bonne mine").

Morris nous faisait découvrir le Far West et les Etats-Unis d'Amérique (cf. "Des rails sur la prairie" ou "En remontant le Mississippi").

Et j'ai toujours gardé par la suite un intérêt réel pour ces petites illustrations, d'autant que ces dessinateurs de BD sont devenus de véritables aritstes - à moins que ce ne soit l'inverse.

Pour les générations suivantes, gavées d'images et de photographies, d'affiches et de télévision, ces illustrations gardent néanmoins leur intérêt dans la mesure où elles permettent d'échapper à une réalité envahissante et leur offrent une vision artistique du monde, une autre manière de voir les choses.

J'espère, grace à ce site, vous faire (re-)découvrir quelques séries anciennes qu'il serait dommage d'ignorer ou de méconnaitre.

En attendant, je ne prétends pas avoir tout lu, et mes analyses ne seront que le résultat d'une expérience personnelle forcément limitée. Ce ne sera, en aucun cas, une étude encyclopédique complète.

Mon champ de lecture se limitant principalement aux seules BD franco-belges des années 1950 à 2000, et encore, uniquement celles que j'ai pu lire… 

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