Un outil parfait pour apprendre à lire (1)

Un outil parfait pour apprendre à lire (1)

Pour sortir de l'enfance et appréhender le monde qui nous entoure, il est indispensable de posséder une clé magique : la lecture.

Et dans le long, passionnant, et parfois douloureux, apprentissage de la maîtrise de cet outil, la lecture de Bandes Dessinées s'est avérée être une étape essentielle pour bien des générations.

A la fin des années 1950, pour s'émanciper des histoires lues par les parents (ou les grands-parents), il n'y avait guère que les histoires lues par ... le petit tourne-disque Tépaz qui répétait inlassablement les 45 tours sur lesquels étaient gravés les contes de Perrault ou des frères Grimm. Avec pour seule aide pour ces "lectures", les petits livrets illustrés qui servaient de pochettes à ces galettes de vinyl.

Passée la classe de 11ème - on ne l'appelait pas encore le CP -, il n'y avait pas de meilleur outil qu'une BD pour la jeunesse pour faire ses premiers pas dans la lecture.

Les textes, en effet, y sont courts (et donc pas décourageant) et "soutenus" par les images.

Enfants, nous y plongions avec moins d'appréhension que dans un roman de la Bibliothèque Rouge et Or,  Verte ou Rose, ou plus effrayant encore, un "vrai" roman sans aucune image. Ces derniers dont la lecture demande plus d'imagination sont venus quelques années plus tard (... rassurons les parents inquiets quant au développement intellectuel de leurs bambins lecteurs de BD - Si l'on comptabilise tous les livres que j'ai lu dans ma vie après avoir dévoré tant de BD dans mon enfance, il n'y a pas de souci à se faire !).

Mais attention, ne brûlons pas les étapes : les albums de 64 pages (et plus), tels que nous les connaissons aujourd'hui, n'existaient pratiquement pas alors. Il fallait passer par un magazine hebdomadaire appelé - à tort - "journal", comme le journal de Tintin ou de Spirou.


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